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Accueil et services
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Accueil des réfugié.e.s d’Ukraine : un an après, où en est-on ?
L’Étage a accueilli, il y a un an, aux lendemains du début de la guerre en Ukraine, 17 familles, soit 40 personnes, toutes orientées par les services de l’État.
Parmi elles, de nombreuses femmes seules avec enfants et quelques familles dont le père avait quitté l’Ukraine avant la mobilisation générale des hommes.
Une mobilisation immédiate
Les équipes de l’Étage se sont alors fortement mobilisées pour mettre à disposition, dans l’urgence, des logements entièrement équipés et permettre aux personnes accueillies de se reposer et se sentir en sécurité. Un accompagnement psychologique et médical a également été mis en place pour répondre aux différents besoins.
Actuellement, cinq familles sont toujours prises en charge dans des logements gérés par l’Étage, deux sont prises en charge dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile et 7 mères de famille sont hébergées avec leurs enfants dans un centre d’hébergement réservé aux femmes. Enfin, cinq familles ont quitté le dispositif, dont deux pour rejoindre leurs proches en Ukraine.
Un accompagnement adapté
Avec l’aide de trois travailleuses sociales de l’association et d’une interprète, ces familles ont peu à peu pris leurs marques en France et sont de plus en plus autonomes, comme l’explique Delphine Chesneau, qui accompagne les mères de familles : « Contrairement aux personnes que nous accompagnons habituellement, celles-ci n’ont pas de difficultés sociales fortes. La plupart avaient un travail en Ukraine ; Elles savent gérer leur parcours administratif, leur budget… Nous sommes surtout là pour leur donner des repères et des indications sur la façon dont cela fonctionne en France. Une fois les choses expliquées, les familles prennent très vite en charge leurs démarches à la préfecture ou à Pôle emploi et nous intervenons sur des aspects plus techniques. »
Un avenir incertain
Dès leur arrivée, les enfants ont été scolarisés et les adultes ont pu participer à des ateliers sociolinguistiques en langue française dispensés par l’Étage, l’Armée du salut ou Pôle emploi. « Tous s’inscrivent dans l’apprentissage du français, dans un projet d’insertion et de recherche d’emploi », explique Déborah Schneider, Cheffe de service Pôle logement hébergement. « Certains d’entre eux ont trouvé un emploi et envisagent un projet de vie en France. Pour d’autres, cette projection est plus difficile, car ils ont laissé des parents, un mari, en Ukraine ».
La durée comme l’issue de la guerre étant impossibles à prédire, ils ne savent pas s’ils pourront un jour rentrer chez eux ou s’il faut envisager son avenir ici. Pour celles et ceux qui se projettent en France, l’avenir reste tout aussi incertain. En effet, ces personnes bénéficient d’une autorisation de séjour provisoire, mais nul ne sait si elles pourront rester en France une fois la guerre achevée.
Une première pour l’équipe
« Pour l’Étage, l’accueil de population déplacées dans un contexte de guerre était une grande première, confie Déborah. Nous avons su répondre au mieux à l’urgence, puis aux différents besoins exprimés, et nous continuerons à le faire autant que nécessaire. »
« De nombreux apprentissages sont à tirer de cet accueil et il serait très utile de s’en inspirer pour améliorer l’accueil global des migrants sur notre territoire » ajoute pour conclure Brice Mendes, directeur des services.
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