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Paroles de partenaire

A l’Étage, nous sommes, convaincus de la nécessité de coopérer et de travailler en lien avec les acteurs associatifs, publics et privés de notre territoire. C’est dans cette logique que nous avons mis en place un partenariat avec l’association Ballade.

 

Rencontre avec Perrette Ourisson, présidente de l’association.

24 septembre 2022
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Pouvez-vous nous présenter l’association Ballade ?

 

Perrette Ourisson: L’association Ballade travaille à une meilleure inclusion socioculturelle de publics vulnérables pour contribuer à un bien vivre-ensemble.

 

Nous proposons aux enfants, adultes et séniors, des actions basées sur l’enseignement et l’apprentissage de la musique.

 

Nous sommes une vingtaine d’intervenants : permanents, bénévoles et volontaires européens. Plus de dix nationalités différentes sont représentées au sein de l’association.

Quelle est la nature de votre partenariat avec L’Étage ?

 

P.O : Depuis plusieurs années, nous intervenons à la Loupiote.

 

Nous proposons, une fois par mois, des animations participatives autour de la musique. L’objectif est de proposer un moment de partage et d’inclusion aux personnes accueillies par la Loupiote et qui vivent un quotidien difficile.

 

Chacun peut participer à ces interventions en jouant d’un instrument et/ou en chantant. Les personnes qui le souhaitent peuvent ensuite venir dans nos ateliers de musique pour prolonger l’expérience. L’adhésion est gratuite, et nous assurons le prêt d’un instrument.

Pourquoi avoir mis en place ce partenariat ?


P.O :
Notre association est dans une démarche « d’aller vers ». C’est donc tout naturellement que nous sommes allés à la rencontre de l’Étage. Nos animations s’adressant à des publics ayant moins d’opportunités et éloignées de la culture pour des raisons économiques et socioculturelles, nous nous sommes donc dirigés vers la Loupiote qui accueille des familles avec enfants sans hébergement.

 

Avec ce partenariat, nous souhaitons lever les freins à la pratique de la musique qui est un vecteur d’inclusion très fort. C’est pour cela que nos ateliers sont gratuits, que nous assurons le prêt d’un instrument, ce qui n’est pas le cas des cours de musique traditionnels. Ces temps de partage autour de la musique, dans une diversité d’âges, de situations et d’origines, permettent à chacun de trouver sa place, de se sentir inclus.

 

C’est aussi une façon de souhaiter la bienvenue aux personnes réfugiées. Riche et varié, notre répertoire, composé de chants de différents pays, nous permet de créer la surprise en jouant de la musique de leur pays d’origine. Cela leur donne le sentiment que l’on s’intéresse à eux, à leur culture, et de se sentir eux aussi, inclus.

Quel bilan tirez-vous de ce partenariat avec l’Étage ?

 

P.O : Le bilan est bien sûr très positif pour tout le monde. 

 

Pour nous, c’est l’opportunité d’aller vers les publics que nous souhaitons toucher et qui ne viendraient pas spontanément dans nos ateliers. C’est aussi une façon de sensibiliser les jeunes volontaires européens aux situations difficiles que rencontrent les publics fragiles et les personnes réfugiées. Pour ces étudiants en musique, c’est une autre réalité qu’ils touchent du doigt et qui éveille leur conscience.

 

Pour le personnel de la Loupiote, ces moments sont aussi une occasion de partager différemment avec les personnes accueillies. Ce n’est pas un temps pour répondre à une problématique mais un temps de partage et de convivialité.

 

Pour les participants bien sûr, puisque c’est, pour eux aussi, un temps de partage et de convivialité qui leur fait du bien dans un quotidien difficile. Leur participation ensuite à nos ateliers de musique leur donne l’occasion de créer du lien avec des personnes qui sortent de leur cercle habituel. Il y a même parfois de jolies histoires qui s’écrivent comme celle de ce jeune Géorgien isolé qui, après avoir participé à nos ateliers, a été admis au conservatoire de sa ville.

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Vous souhaitez aider l’association Ballade ? C’est n’est qu’à un clic d’ici !

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